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Le gouvernement du Kurdistan d’Irak au bord de l’implosion

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les membres du 8e cabinet kurde, le 18 juin 2014. (Photo d’archives)

« Les différends accrus entre les Barzani creusent de jour en jour une distance entre les membres de la famille », dit une source kurde sous couvert d’anonymat. Dans une telle conjoncture, on entend les rumeurs de démission du président Massoud Barzani.

« Entre le gendre du président de la région autonome kurde, Netchirvan Barzani qui dirige le cabinet kurde et son fils Masrour, qui préside le Conseil pour la sécurité du Kurdistan irakien, des différends ont éclaté qui ne datent pas d’aujourd’hui », selon une source informée kurde.

Elle ajoute : « Netchirvan Barzani s’est toujours opposé à un référendum d’indépendance, tandis que d’autres membres de la famille, Masrour parmi d’autres ,le soutenaient .»

La réunion ministérielle à Erbil en présence du Premier ministre de la région du Kurdistan irakien Netchirvan Barzani. (Photo d'archives)

Et toujours selon la même source,  Netchirvan estime nécessaire l’expédition d’une délégation kurde à Bagdad pour entrer en dialogue direct et réel avec le gouvernement central irakien sous peine de perdre encore plus les acquis qu’a obtenus le gouvernement kurde. Les inquiétudes d’Erbil se sont amplifiées après que le secrétaire d’État américain Rex Tillerson, étant hier à Bagdad, a évité de visiter Erbil.

« Le fonctionnement de Masrour ne plaît pas à son père, d’autant plus qu’il n’a pas réussi à lui donner une perspective transparente et globale du référendum du Kurdistan irakien. Auparavant, il s’était chargé de tenir Washington et ses alliés au courant du plan des responsables d’Erbil en ce qui concerne la tenue du référendum d’indépendance », ajoute la source.

Le président de la région autonome kurde est pris en tenaille pour quitter son poste. Entre temps, de nombreux partis politiques dont le Mouvement Goran, la Jamaat Islamia et la Coalition pour la démocratie et la Justice, soutiennent aujourd’hui plus que jamais le projet d’un gouvernement de salut national.

Les trois partis kurdes ont laissé entendre dans un communiqué leur soutien à la dissolution du gouvernement actuel du Kurdistan irakien. Même, certaines sources politiques n’ont pas éloigné la démission probable du président du gouvernement kurde dans les heures à venir.

L’agence de presse irakienne (al-Iraq News) a rapporté que Massoud Barzani avait accepté de démissionner de son poste à condition que son beau-fils, Netchirvan reprenne les rênes du nouveau gouvernement kurde.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV