Selon Russia Today, la Corée du Nord qui qualifie le Premier ministre japonais Shinzo Abe et les membres de son cabinet de réactionnaires, les accuse de vouloir déclencher de nouvelles attaques contre la péninsule.
Après la dissolution de la chambre basse du Parlement japonais, Shinzo Abe, ayant largement remporté les élections anticipées, s’est engagé à se montrer ferme à l’égard de la Corée du Nord. Par la suite, Pyongyang l’a accusé de "revitaliser l’impérialisme du vingtième siècle" exercé par le Japon.
Le gouvernement de la Corée du Nord a réagi à la victoire de Shinzo Abe en publiant un communiqué dans lequel il a critiqué les autorités japonaises d’avoir autorisé aux Américains d'implanter des installations militaires dans la péninsule coréenne.
Le communiqué donne de sévères avertissements: « Actuellement, il est évident que le Japon soutenu par les USA s’apprête à attaquer la Corée du Nord qui ayant le droit de se défendre, recourra à des mesures fermes et extrémistes. Il est conseillé aux réactionnaires japonais de prendre en considération la position stratégique de la Corée du Nord, de la reconnaître en tant que puissance nucléaire et de pas chercher à éliminer physiquement le peuple nord-coréen. »
Rappelons que les tensions dans les relations entre le Japon et la Corée du Nord remontent au 20e siècle et à l’ère de l’impérialisme au Japon. De 1910 à 1945, la Corée du Nord a été soumise à l’empire japonais: époque où les Japonais faisaient des essaies d'armes biologiques sur les prisonniers nord-coréens et mettaient à la disposition des soldats des femmes comme esclaves sexuelles.
A présent, les tensions continuent de monter entre Pyongyang et les USA et ses alliés. Elles se manifestent à travers tantôt des escalades verbales, tantôt des manœuvres militaires.
Le ministre japonais de la Défense Itsunori Onodera, niant les mesures provocatrices de Washington sur la péninsule coréenne, a annoncé: « La menace de Pyongyang est imminente et atteint des proportions inouïes. Les USA et la Corée du Sud devraient y riposter. »
Alors que les autorités américaines et japonaises avaient discuté au téléphone de leur nouvelle collaboration en vue de mettre plus de pressions sur Pyongyang.