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Washington interdit à l'armée nationale d'opérer à Kirkouk

L’armée irakienne a repris le contrôle de la ville de Kirkouk ainsi que de l’aéroport et un champ pétrolier. ©AFP

À Kirkouk, les États-Unis et Israël avaient tout prévu : une guerre civile chiite-kurde-sunnite, une intervention des forces spéciales US, une occupation US des puits de pétrole et tout ceci en substitution au projet de Daech qui n'est plus que l'ombre de lui-même. Or l'armée irakienne a fait capoter ce scénario diabolique. C'est sans doute dans ce même sens que le département d’État vient de se montrer "inquiet du sort des Peshmergas le nord de l’Irak". Il demande donc au gouvernement central irakien de "limiter les mouvements de l’armée fédérale près de Kirkouk".

Cependant, les images en provenance de Kirkouk le prouvent : depuis le retrait volontaire des commandants de Peshmergas, la vie suit son cours normal dans cette ville pétrolifère que les Américains et les Israéliens convoitent depuis bien longtemps. 

La diplomatie américaine demande, dans un communiqué à Bagdad, de limiter les manœuvres militaires à Bagdad et dans le Kurdistan irakien, ce qui relève de pure ingérence dans les affaires intérieures d'un État souverain. Pour justifier cette ingérence, les Américains arguent de prétendus accrochages inter-irakiens, impliquant les Kurdes et les forces irakiennes, les uns contre les autres. 

« Des rapports ont fait part des tensions autour de la ville d’Altun Kupri, à 35 kilomètres au nord-ouest de la province de Kirkouk, ce qui inquiète Washington », prétend le communiqué.

Vidéo: le commandant en chef de l'armée de Badr, (une des composantes des Hachd al-Chaabi) salue les commandants des Peshmergas. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV