Alors que les terroristes de Daech vont d'échec en échec à Deir ez-Zor, les États-Unis tentent de jouer leur dernière carte : les Kurdes. Les FDS déplacent en ce moment leurs chefs de guerre depuis la ville de Raqqa à Deir ez-Zor dont "la libération" a été largement annoncé par les médias "mainstream" pour éclipser l'échec des séparatistes kurdes irakiens.
Talal Ali Sallo, porte-parole des Forces démocratiques syriennes soutenues par les États-Unis, a affirmé, mercredi 18 octobre, à Reuters que les FDS enverraient leurs militaires opérant à Raqqa dans la province de Deir ez-Zor.
« Actuellement, les forces de sécurité locales contrôlent la ville de Raqqa. Cette victoire facilitera nos attaques à Deir ez-Zor et le déploiement de forces dans cette localité », a déclaré Sallo lors d’un appel téléphonique avec Reuters cité par IRNA. Les propos de Sallo interviennent alors que les FDS, de l'aveu même de Washington, fait partie du contingent terrestre US chargé de combattre l'armée syrienne et ses alliés à Deir ez-Zor.
« Les forces de sécurité assurent parfaitement la sécurité des citoyens. La plupart de nos forces ont été envoyées à Deir ez-Zor. Tout cela a été mis en place pour attaquer Daech au plus vite », a prétendu le chef de guerre kurde.
La ville d'Abou Kamal située à la frontière syro-irakienne est la dernière ville stratégique de la province de Deir ez-Zor qui est occupée par Daech. Les États-Unis et leurs alliés kurdes syriens font tout pour empêcher l'armée syrienne et ses alliés de reprendre le contrôle de cette ville. Pour l'Amérique, il s'agit surtout de faire naître la "Rojava" ou "État kurde occidentale" dans la partie orientale de la Syrie, État qui devrait inclure Raqqa et le pétrolifère Deir ez-Zor. Les velléités secessionists de Barzani (Kurdistan d'Irak) ayant échoué, on s'attend à ce que les USA intensifient les pressions à Deir ez-Zor.