Le ministère des Affaires étrangères des États-Unis a annoncé dans un communiqué que le pays se retirait de l’UNESCO (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture). La décision entrera en vigueur le 31 décembre 2018.
La nécessité d’une réforme au sein de l’organisation et les discriminations à l’encontre d’Israël sont les raisons qui ont motivé cette décision selon Washington.
Toutefois, les États-Unis conserveront un statut d’observateur au sein de l’agence onusienne à Paris.
La directrice générale de l’UNESCO, Irina Bovoka, qui n’a pas tardé à exprimer, a profondément regretté la sortie des USA qui, selon elle, marquera une perte pour le multilatéralisme qui devrait régner dans les politiques des Nations unies.
L’acceptation de la Palestine comme État membre, les traités signés en faveur de la ville d’al-Qods, occupée par les autorités israéliennes, et la reconnaissance de l’identité palestinienne et islamique de cette ville sont en effet à l’origine de cette décision.
Ce n’est pas la première que les États-Unis prennent une telle décision. Auparavant en 1984, en pleine Guerre froide, Ronald Reagan, qui reprochait à l’UNESCO ses prises de position en faveur de l’ex-URSS, avait fait sortir une première sortie les USA de l’UNESCO. Ce n’est que deux décennies plus tard que George W. Bush a réintégré le pays au sein de l’organisation.