TV

Bahreïn : des femmes détenues en grève de la faim

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Prison centrale de Jaw, à Bahreïn. (Photo d'archives)

Les femmes détenues bahreïnies ont entamé, ce jeudi 5 octobre, une grève de la faim illimitée dans le but de protester contre la décision des autorités bahreïnies d’avoir mis en place un obstacle en verre les empêchant d’établir le contact avec les membres de leurs familles.

À Bahreïn, les femmes prisonnières ont entamé une grève de la faim illimitée.

Selon le site web Bahrain Mirror, à la suite de la mise en place d’un obstacle en verre empêchant les femmes incarcérées d’établir des contacts avec leurs proches elles ont observé une grève de la faim illimitée. Les femmes détenues dans le centre de détention de Madinat Isa ont annoncé qu’elles poursuivraient leurs mouvement de grève jusqu’à ce que cet obstacle soit retiré.

Dans le même temps, le Comité bahreïni pour les droits de l’homme et de la démocratie a interviewé sept membres des familles des prisonnières.

Selon un rapport du Comité, une grande table en marbre séparait les femmes prisonnières bahreïnies de leurs proches si bien qu’elles pouvaient embrasser difficilement leurs propres enfants ou serrer la main des membres de leurs familles présents aux centres de détention lors des visites.

Les responsables du régime de Manama ont pris cette décision après que la militante bahreïnie, Ebtesam Abdoulhusain Ali Alsaegh a essayé d'embrasser ses propres petits. Aux dires d’une des détenues Ebtesam a été interdite de rencontrer les membres de sa famille durant deux semaines.

Il est à préciser que Najah al-Cheikh et Ebtesam Abdoulhusain Ali Alsaegh ont été victimes de harcèlement sexuel sur la base de rapports des organisations internationales.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV