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Face à Pyongyang, Donald Trump exclut toute solution diplomatique

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président américain Donald Trump (G) et le dirigeant de la Corée du Nord Kim Jong-un. ©SIPA

Un tweet du président américain, publié il y a une heure à peine, laisse penser qu’il a déjà exclu l’option du dialogue avec le dirigeant nord-coréen.

Le président des États-Unis Donald Trump a publié, ce dimanche 1er octobre, deux tweets laissant supposer qu’il a déjà exclu l’instauration d’un dialogue avec le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un, qu’il appelle « Little Rocket Man » [l’homme-fusée, NDLR].

À travers ces deux tweets, Donald Trump a recommandé à son secrétaire d’État Rex Tillerson de ne pas gaspiller son temps à dialoguer avec Kim Jong-un, ajoutant qu’il ferait ce qu’il faudrait à ce propos.   

Le 25 septembre, le ministre nord-coréen des Affaires étrangères a affirmé que Washington avait déclaré la guerre à Pyongyang et que ce dernier se réserve donc le droit de frapper tous les chasseurs américains, même ceux ne se trouvant pas dans l’espace aérien nord-coréen.

Le même responsable a annoncé, quatre jours plus tard, que Pyongyang infligerait « une méga-réponse aux menaces américaines ».

La Corée du Nord affirme toujours que le développement de son programme balistique était une réaction aux actes provocateurs des États-Unis dans la péninsule coréenne.

La guerre verbale s’est aggravée, ces derniers mois, entre les dirigeants nord-coréen et américain. Washington somme Pyongyang d’abandonner son programme nucléaire et balistique. Le président américain Donald Trump a même menacé la Corée du Nord d’une « destruction totale » de ce pays.

Le secrétaire d’État américain Rex Tillerson a indiqué le samedi 30 septembre devant la presse à Pékin, à la suite d’une rencontre avec le président chinois Xi Jinping, que son pays disposait de « lignes de communication » avec Pyongyang et qu’il exigeait l’ouverture de pourparlers. 

La Corée du Nord n’a toutefois manifesté « aucun signe d’intérêt » pour des pourparlers avec les États-Unis, comme l’a indiqué le département d’État américain.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV