À Madrid, les autorités ont décrété que le référendum était contraire à la Constitution et demandé aux forces de police de faire en sorte que personne ne puisse voter. De son côté, le président de la Généralité de Catalogne, Carles Puigdemont, vient d’affirmer que le référendum sur l’indépendance aurait bien lieu dimanche « de manière pacifiste ».
En effet, Carles Puigdemont vient de déclarer dans un entretien avec Reuters : « Je ne pense pas que quiconque veuille recourir à la violence et porter ainsi atteinte à l’image pacifiste du mouvement d’indépendance de la Catalogne. »
Puigdemont a par ailleurs qualifié de non professionnelle l’attitude du gouvernement espagnol, qui a déclaré ce référendum anticonstitutionnel, en demandant à la police de faire en sorte que personne ne puisse voter. Et il a appelé les autorités espagnoles à adopter une position professionnelle et non politique sur cette question.
Le gouvernement régional catalan a d’ores et déjà annoncé la mise en place de plus de 2 300 centres de vote.
Madrid, de son côté, a déposé une plainte contre le gouvernement régional catalan devant le Tribunal constitutionnel de l’Espagne.
L’armée de l’air espagnole a interdit les vols d’hélicoptères pour que les médias nationaux et internationaux ne puissent pas diffuser les grosses manifestations qui vont probablement avoir lieu en Catalogne et ailleurs dans le pays.
Le référendum sur l’indépendance de la Catalogne est prévu pour le dimanche 1er octobre 2017.