Le bureau du vice-président irakien a annoncé que le président du Kurdistan irakien avait favorablement accueilli le plan d’Iyad Allaoui pour les négociations.
« Iyad Allaoui a reçu la lettre de confirmation de Barzani portant sur le plan qu’il avait présenté pour sortir l’Irak de la crise. Dans cette lettre, le président du Kurdistan irakien a fait part de sa disposition à coopérer pour mettre en application le plan précité », est-il écrit dans le communiqué du bureau du vice-président irakien, Iyad Allaoui, a rapporté al-Sumeria News.
« Votre invitation au dialogue pour résoudre les problèmes, votre renonciation au langage de la menace et à l’intervention militaire sont ce que nous souhaitions depuis le début du déclenchement de la crise et avant même la tenue du référendum. Nous sommes toujours favorables à des négociations pour parvenir à une entente », est-il écrit dans la lettre de Barzani.
« Nous voyons dans votre plan des éléments qui constituent un pilier pour le retour à la raison et un tremplin pour la mobilisation de tous les groupes, partis et fractions au sein comme en dehors du pouvoir », a ajouté Barzani.
« Le jour avant et le jour après le référendum, nous avons affirmé que cette consultation ne signifiait pas la formation d’un État. Nous sommes prêts à attendre 2 ans et à organiser des négociations productives pour résoudre tous les problèmes », a-t-il poursuivi.
« Nous avons observé dans votre plan des éléments positifs, notamment votre invitation à éviter l’intensification des divergences et à empêcher l’adoption par le Parlement de mesures hostiles, entre autres une déclaration de guerre. Nous sommes prêts à coopérer avec vous pour la mise en œuvre de ce plan », a-t-il souligné.
Le 25 septembre, Iyad Allaoui avait présenté un plan national pour sortir de la crise actuelle. L’annulation des résultats fait partie des points de ce plan destiné à assurer la transition vers des négociations constructives.
Pour rappel, le Kurdistan irakien a organisé le 25 septembre un référendum sur son indépendance lors duquel 90 % des électeurs s’y sont déclarés favorables.