Israël a refusé d'arrêter de vendre des armes à la junte militaire au Myanmar qui procède au nettoyage ethnique contre la minorité musulmane Rohingyas.
"Israël s'est directement impliqué dans les crimes commis par le régime du Myanmar" : https://t.co/ZUS2ui4fVS via @YouTube
— Presstv Francais (@PresstvFr) September 7, 2017
Les enquêtes menées par plusieurs organisations des droits de l’homme ont révélé que plus de 100 dépôts d’armes ainsi que des bateaux et des armes légères ont été vendus ces dernières années au gouvernement du Myanmar par des entreprises d’armement israéliennes.
L’entreprise israélienne, TAR Ideal Concepts a également formé des forces spéciales dans l’état de Rakhine, où des violences les plus atroces ont été commises à l’encontre des Rohingyas.
En réponse à une requête adressée à la Haute Cour de justice contre des militants qui demande la fin des ventes d’armes israéliennes, Shosh Shmueli, représentant israélien du ministère de la Justice a déclaré que le tribunal ne devrait pas interférer dans les relations extérieures à Israël et que le tribunal n’a pas à se mêler des questions diplomatiques, a rapporté le quotidien israélien Haaretz.
Accompagné de 10 autres militants, Eitay Mack a déposé une pétition pour arrêter la vente d’armes aux militaires du Myanmar. Selon ce militant les preuves et les documents de la vente d’armes israéliennes au Myanmar sont incontestables.
La date exacte de la dernière livraison d’armes de fabrication israélienne à la junte militaire n’est pas précisée, car Tel-Aviv ne rend aucun rapport public de ses exportations d’armes.
Selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm, aucun document n'a été enregistré depuis 2011 prouvant la vente majeure d’armes israéliennes au Myanmar. L’ONG Human Rights Watch a pointé du doigt le Myanmar pour avoir commis les crimes contre l’Humanité et a appelé l’ONU à boycotter ce pays.