Au seuil du référendum, la police catalane est inquiète par rapport à l'ordre qui lui a été donné de mettre sous scellés les bureaux de vote de la région séparatiste.
J-4 pour le référendum d’autodétermination interdit en Catalogne où la tension ne fait que monter. Et maintenant, la police de cette région d’Espagne craint des troubles, suite à la décision de la justice ayant ordonné l’interdiction de l’accès des bureaux de vote.
La police et la Garde civile ont saisi près de 10 millions de bulletins de vote et quelque 45.000 convocations d’assesseurs. Et déjà 59 sites internet de propagande sur le référendum ont été fermés.
L’inquiétude de la police est claire et elle diffuse dans un message sur Twitter que pour elle c’est une décision qui « peut entraîner des conséquences non désirables en pleine montée des tensions ».
« Ces conséquences ont trait à la sécurité des citoyens et au risque plus que prévisible d’altération de l’ordre public que cela peut engendrer », a-t-elle ajouté.
Une juge d’instruction a elle aussi demandé à la police nationale et à la garde nationale d’agir en coopération avec la police catalane, « pour empêcher jusqu’au 1er octobre l’utilisation de bâtiments publics ou locaux dans le but d’organiser le référendum », interdit par la Cour constitutionnelle.
Pour la police régionale, comptant quelque 16.800 agents, la mission est délicate, vu sa proximité avec la population de cette région de 7,5 millions d’habitants qui représente 20 % du PIB du pays.
Source : TV5monde