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Bahreïn : vers un rapprochement avec Israël ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le roi Hamad de Bahreïn souhaiterait mettre fin au boycott d’Israël par les pays arabes. ©AFP

Dans un récent article d’analyse intitulé « Bahreïn et Israël, une amitié qui s’élève dans une mer d’hostilité », The Middle East Eye a tenté d’apporter des éléments explicatifs au rapprochement entre Israël et Bahreïn. 

Après des décennies d’opposition au sionisme et de soutien à la cause palestinienne, Bahreïn semble être en train de tourner les talons pour devenir le premier État du golfe Persique à normaliser ses relations avec Israël, apprend-on de sources bahreïnies et occidentales, qui ajoutent qu’une annonce officielle pourrait être faite l’année prochaine.

Ce changement de cap du régime bahreïni trouve une double explication : à l’extérieur du pays, les Al Khalifa redoutent l’Iran et le Hezbollah, qu’ils voient comme une menace potentielle, et à l’intérieur, ils sont angoissés par les revendications croissantes de la majorité chiite.

Ce virage du régime bahreïni s’inscrit dans la droite ligne des agissements d’autres États du golfe Persique, notamment l’Arabie saoudite, qui se sont réunis secrètement avec des responsables israéliens pour éviter la grogne populaire.

En effet, le gouvernement a utilisé les manifestations pacifiques dans la société bahreïnie pour justifier la répression, en prétendant protéger la sécurité du pays contre une prétendue infiltration iranienne.

Les responsables bahreïnis et israéliens ont déjà établi des contacts de haut niveau, a confié au Middle East Eye une source diplomatique au sein du gouvernement bahreïni, qui était au courant des récents entretiens israélo-bahreïnis. La source a ajouté que cela serait suivi en temps voulu par un communiqué officiel annonçant des transactions commerciales entre les deux pays.

La source a déclaré que ces changements étaient induits par la nouvelle réalité au Moyen-Orient, dans laquelle, par exemple, le président de la Syrie, Bachar al-Assad, n’est plus considéré comme un paria par les différents acteurs régionaux.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV