Israël menace à nouveau d’assassiner Seyyed Hassan Nasrallah.
La menace vient d’être formulée par le chef d’état-major interarmées israélien, le général Gadi Ezeinkot, qui affirme « être prêt à tout pour empêcher les forces pro-iraniennes de s’approcher des frontières d’Israël ».
Cité par Yediot Aharonot, le haut gradé israélien souligne que le « Hezbollah présente la plus grande menace aux portes d’Israël » et que, par conséquent, « Israël fera tout pour assassiner son chef, Hassan Nasrallah ». « Nous disposons d’informations selon lesquelles Nasrallah se trouverait quelque part dans des villages proches des frontières israéliennes. Il est là pour renforcer ses capacités de nuisance », a dit le général, visiblement inquiet.
Eizenkot croit également savoir que « les Iraniens » se trouvent eux aussi, « à quelques kilomètres de nos frontières communes », concentrés pour la plupart dans « le nord-ouest, le centre et l’est de la Syrie ». Bref, le chef d’état-major israélien voit « l’Iran et ses alliés » partout aux portes des colonies sionistes : « Peu de forces iraniennes se trouvent près des frontières avec Israël. Nous essayons par plusieurs voies d’écarter les Iraniens des zones proches de nos frontières et nos plans seront rapidement mis à exécution si les dirigeants politiques nous le demandent. »
Interrogé sur la « possible infiltration des forces iraniennes ou du Hezbollah » dans les colonies sionistes, Eizenkot a affirmé : « L’armée israélienne possède plusieurs lignes de front et des fortifications. Je ne peux rien garantir quant à de possibles infiltrations en Israël, mais je crois à la disponibilité de notre armée et à ses capacités de dissuasion. Aussi bien le Hezbollah que le Hamas savent combien leur coûtera un tel scénario. Les forces aériennes, terrestres et maritimes tout comme nos unités spéciales veillent jour et nuit pour empêcher le Hezbollah et le Hamas d’acquérir des armes », a-t-il ajouté.
Depuis le refus américain et russe de prendre en compte les exigences de Tel-Aviv au sujet de la mise en place d’une zone de désescalade dans le Sud syrien, les Israéliens ne savent à quel saint se vouer. L’avancée fulgurante de l’armée syrienne et de ses alliés à Deir ez-Zor et les victoires du Hezbollah contre Daech dans le Qalamoun ont largement contribué à cet état de panique générale en Israël.
À la tribune de l’ONU, le Premier ministre israélien a demandé lundi l’abrogation de l’accord nucléaire signé avec l’Iran et l’expulsion de ce dernier du territoire syrien. Mais selon Al-Mayadeen, ces rodomontades sont loin d’avoir été porteuses : Al-Mayadeen, citant des sources sûres, dit que le président US, malgré son discours résolument anti-iranien, refuse toujours de revenir sur son accord avec la Russie en Syrie.
