L'AIEA a rejeté les allégations de Tel-Aviv concernant l'existence de plusieurs sites nucléaires "suspects" en Iran auxquels n'ont pas accédé les inspecteurs de l'Agence.
Un responsable en charge des contrôles au sein de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a répondu aux nouvelles accusations anti-iraniennnes du journal Haaretz selon lesquelles l'AIEA n'a pas inspecté plusieurs sites iraniens jugés "suspects", alors même que des responsables occidentaux restés anonymes avaient remis à l'Agence des documents leur concernant.
"L'article du journal israélien ne reflète pas précisément le travail des responsables en charge du contrôle des sites à l'AIEA", a rétorqué un porte-parole de l'agence viennoise dans un communiqué.
"Comme l'a dit le directeur général de l'Agence, Yukiya Amano, l'AIEA a mené de nombreuses visites complémentaires en Iran depuis l'entrée en vigueur de l'accord nucléaire Iran/5+1 et continuera à demander l'accès aux sites avant de tirer une conclusion plus large à ce sujet", a ajouté le porte-parole dans son courriel à la chaîne de télévision i24NEWS.
"L'AIEA a un accès bien large aux renseignements et aux emplacements et cela augmente considérablement la capacité de l'Agence pour valider l'entrée en vigueur complète des engagements nucléaires de part et d'autre et vérifier l'utilisation pacifique de toutes les matières nucléaires dans ce pays", a-t-il précisé.