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Existence d’Israël: ancien chef de Shin Bet inquiet

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'ancien chef de Shin Bet a mis en garde contre tout erreur aboutissant à la disparition d'Israël. (Photo d'illustration)

« Pendant les dix dernières années, deux États, l’un à Gaza et l’autre à Ramallah, ont été formés », a déclaré Avi Dichter, président de la commission des Affaires étrangères et de la Défense à la Knesset.

Ce samedi 16 septembre, l’ancien chef du Service de sécurité israélien Shin Bet a reconnu l’échec des accords d’Oslo, prétendant que le « terrorisme palestinien » représentait aujourd’hui une menace encore plus sérieuse qu’en 1993.

« Il faut qu’on reconnaisse l’échec des accords d’Oslo, après 24 ans. Nous, les Arabes, les Européens et les Américains, on s’attendait à ce que la signature des accords d’Oslo aboutisse à la fin des actes d’hostilité et des fusillades et que l’Autorité autonome palestinienne mette fin à toutes ses agressions », a déclaré le président de la commission des Affaires étrangères et de la Défense à la Knesset.

Et d’ajouter: « On s’imaginait qu’on allait signer un accord avec l’Autorité autonome palestinienne qui n’avait qu’une force armée, dite les forces de sécurité intérieures et qu’une loi homogène, alors que dix ans après, nous sommes témoins de la formation de deux États, l’un à Gaza et l’autre à Ramallah. »

Avi Dichter,président de la commission des Affaires étrangères et de la Défense à la Knesset. (Photo d'archives)

Avi Dichter a dit que les négociations, à l’époque de Yasser Arafat aussi bien qu’à l’époque de Mahmoud Abbas, n’avaient aucune chance d’aboutir à un résultat.

Il a prétendu que le plus grand obstacle pour parvenir à un accord avec les Palestiniens relevait de leur point de vue sur le phénomène du terrorisme et du déplacement.

Avi Dichter a ensuite proposé une lutte acharnée contre le Hamas et le Djihad islamique en Palestine avant que ces derniers soient plus puissants.

« Notre existence dépend de ce que nous soyons la partie la plus puissante de la région », a-t-il souligné.

L’ancien chef du Service de sécurité israélien Shin Bet a conclu que c’est le camp chiite qui est le principal acteur de la région et non pas celui des Sunnites.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV