Paris se dit préoccupé par le comportement du gouvernement de Manama contre les opposants bahreïnis.
En fait, un journaliste présent à la récente conférence de presse de la porte-parole du Quai d’Orsay, Agnès Romatet-Espagne, a posé la question suivante :
« Que répondez-vous aux accusations d’Amnesty International qui disent que les pays occidentaux ferment les yeux sur la répression à Bahreïn ? »
La porte-parole du Quai d’Orsay y a répondu, en disant que « la France a exprimé à plusieurs reprises sa préoccupation, en particulier en ce qui concerne les mesures touchant des personnalités ou partis d’opposition, ainsi que des défenseurs des droits de l’homme ».
Elle a estimé que la reprise d’un dialogue politique national élargi à toutes les composantes de la société bahreïnie était indispensable.
Rappelons que des sources bahreïnies ont annoncé que l’état de santé de certains prisonniers grévistes bahreïnis était grave.
Selon l’agence de presse iranienne Tasnim, en signe de protestation contre leurs mauvaises conditions de détention et leur privation des droits élémentaires, des prisonniers politiques incarcérés dans la prison d’al-Jaw observent une grève de la faim depuis dimanche.
Les prisonniers bahreïnis craignent que leurs geôliers ne leur permettent pas d’accomplir leurs rituels religieux pendant le mois de Muharram qui va bientôt commencer. Ils demandent aussi la suppression des vitres du parloir lors de visites de leurs proches.