Amnesty international vient de rendre public un rapport accusateur sur une violation par le trio Washington-Paris-Londres du Traité sur le commerce des armes (TCA). Le texte les accuse à ce titre de vendre des armes illégales aux pays instables qui ont causé la mort de milliers de personnes.
Le rapport publié lundi à Genève cite les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France comme auteurs principaux des crimes de guerre à travers le monde.
"Quelque cinq cent mille personnes perdent la vie chaque année lors des accrochages où les parties en lice se servent des armes fabriquées par ces trois puissances occidentales", révèle le texte.
Les nouvelles révélations d'Amnesty international interviennent alors que la convention internationale signée en décembre 2014 par 130 pays du monde contraint les fabricants d'armes à respecter les normes internationales avant de vendre leurs armes aux pays demandeurs.
Une clause de la convention à titre d'exemple interdit aux producteurs de vendre leurs armes aux pays où il y a un risque de crimes de guerre et de violation flagrante des droits de l'homme.
Le texte dénonce également une vingtaine de pays, la Suisse parmi d'autres, qui ont exporté des armes à l'Arabie saoudite.