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Une base militaire US au sud de la Tunisie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des forces de l'aviation américaine. (Photo d'illustration)

Washington a toujours affiché à l’égard de l’Afrique du Nord son désir absolu d’y élargir son champ de manœuvres. Que des marines soient présents en Tunisie ou en Libye, n’est donc pas une surprise. Créer une nouvelle carte géopolitique constitue un objectif du Pentagone, d’où cette information selon laquelle il existe une base militaire au sud de la Tunisie.

Une information rapportée par L’Expression en 2014 pour être démentie aussi bien par les Américains, que les autorités tunisiennes, pourtant cette base existe réellement. C’est le journal Air Force Times qui révèle l’existence de cette base et pour preuve, souligne cet organe de presse, « l’enquête menée par l’US Air Force sur une agression sexuelle qui a eu lieu au sein de cette base l’an dernier ».

Cette affaire de mœurs implique selon le journal « un lieutenant-colonel qui devrait être jugé devant une cour martiale le mois prochain pour agression sexuelle ». Ce dernier ajoute encore la même source « Denis Paquette, du 722e escadron aérien expéditionnaire de la base aérienne de Sidi Ahmed, en Tunisie, sera jugé à la base aérienne de Ramstein, en Allemagne, début septembre, selon le dossier du juge-avocat général ». Il n’y a donc plus aucun doute sur la présence des GI’s dans le sud de la Tunisie au sein d’une base.

Cette vérité a été dévoilée l’année dernière par le journal américain Washington Post qui avait cité une source du gouvernement américain, selon laquelle « des drones non armés auraient commencé à survoler la Libye à partir de la fin du mois de juin 2016 et feraient partie de l’aide accordée par le Pentagone aux forces progouvernementales libyennes dans leur combat pour déloger Daech de la ville de Syrte ». Mais encore une fois, l’information sera démentie.

Avant 2016, citant une source diplomatique, le quotidien français Le Figaro relance et revient sur la question en soulignant « l’existence d’une base américaine secrète en Tunisie, près de la frontière libyenne », et de préciser que « selon une source diplomatique à Tunis, les USA viennent de rénover une base désaffectée dans le Sud tunisien pour intervenir en Libye ».

Le Figaro ajoute « cette base est située dans le gouvernorat de Tataouine, frontalier avec la Libye ». En dépit des démentis exprimés par la diplomatie américaine et les autorités tunisiennes qualifiant « d’infondées les rumeurs persistantes à ce sujet ».

L’implantation de camp militaire américain a été également abordée par le magazine Jeune Afrique, qui rapporte que « lors d’entretiens qui ont eu lieu le 20 novembre 2013 à Tunis, Ali Larayedh, l’ancien chef du gouvernement tunisien, avec le général David Rodriguez, patron du Commandement des États-Unis pour l’Afrique (Africom), il a été question de pourparlers sur l’installation d’une base militaire américaine en cours d’implantation à Remada, dans le sud du pays, dans une zone placée sous contrôle militaire par décret présidentiel. Mais les travaux avaient débuté dès décembre 2011 ».

À ce propos, le ministère tunisien de la Défense avait aussitôt réagi en déclarant que « les différentes informations relatives à la présence d’une base américaine en cours d’implantation à Remada sont dénuées de tout fondement ». Ajoutant, « il serait absurde de concevoir un tel projet dans une zone urbaine. Et il suffit de se rendre sur place pour s’apercevoir qu’aucune base, américaine ou autre, ne s’y trouve », avait précisé le ministère écartant « tout projet d’une telle nature ».

Comment donc expliquer la confirmation rapportée par Air Force Times ?

L’Algérie a-t-elle été consultée ? L’on sait déjà que l’Algérie n’admettra sous aucun prétexte, une présence militaire étrangère à ses frontières, encore plus en ce moment, confient des sources sécuritaires, qui ajoutent être informées des visées qui se préparent. Encore dans quel but ?

Source: lexpression.dz

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SOURCE: FRENCH PRESS TV