Le président polonais a mis en garde contre la désintégration de l’Union européenne.
Dans une conjoncture où les États de l’Europe de l’Ouest réclament une parfaite cohérence des membres de l’Union européenne, les États de l’Europe de l’Est se sentent négligés et abandonnés.
C’est sur fond de cette politique de Bruxelles que le président polonais Andrzej Duda a tiré, ce mardi 5 septembre, la sonnette d’alarme quant à une possible désintégration de l’Union européenne :
« Si Bruxelles reste campé sur ses politiques en négligeant les membres qui appartiennent au groupe des plus faibles, dont la Pologne, la désintégration de l’Union européenne ne sera pas exclue. »
Le président polonais a fait allusion à la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, disant que le Brexit n’était qu’un début :
« Je crois que le fait de traiter certains membres en tant que membres de seconde classe pourrait aboutir à l’effondrement de l’Union européenne. »
Les États de l’Europe de l’Est et Bruxelles restent divisés sur divers sujets, notamment au sujet de la politique migratoire.
Dans la foulée, la Cour de justice de l’Union européenne a rejeté, ce mercredi 6 septembre, les recours de la Slovaquie et de la Hongrie qui avaient protesté contre un mécanisme prévoyant une relocalisation obligatoire des réfugiés arrivés en Grèce et en Italie.
Ce verdict risque de creuser davantage le fossé entre l’Europe de l’Est et l’Europe de l’Ouest.