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L’Iran et la France signent un accord sur la récupération des gaz torchés de Pars-Sud

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Assis de gauche à droite : Yann Aubry Lecomte, président de SOFREGAZ, Kourosh Ahandj, président du groupe Samin, et Ali Mohammad Ahmadi, directeur exécutif du projet de développement durable de Pars-Sud, le 6 septembre 2017, à Téhéran. ©IRNA

La Société nationale iranienne du pétrole (NIOC), la société française SOFREGAZ et le groupe iranien Samin ont signé le mercredi 6 septembre un accord sur la récupération des gaz torchés des phases 2 et 3 du gisement de Pars-Sud.

Ali Mohammad Ahmadi, directeur exécutif du projet de développement durable de Pars-Sud, Yann Aubry Lecomte, président de l’entreprise SOFREGAZ (Société française d’études et de réalisations d’équipements gaziers) et Kourosh Ahandj, président du groupe Samin, ont signé l’accord en question.

Gholam Reza Manoutchehri, vice-président de NIOC, et Mohammad Mechkine-Fam, directeur général de la Société de pétrole et de gaz Pars (POGC), étaient présents à la cérémonie de signature.

L’accord couvre une période de trente mois et sa mise en œuvre est estimée à 42 millions d’euros.

Les études du projet ont été effectuées par une équipe de génie et de programmation du plan de développement durable Pars-Sud.

L’accord stipule qu’en cas de réussite du projet, la technologie acquise serait mise en œuvre à Ahvaz et dans d’autres raffineries exploitant le gisement de Pars-Sud. SOFREGAZ s’est engagée à assurer la conception et la fabrication des équipements et le transfert de la technologie en collaboration avec le groupe iranien Samin.

Au sujet du torchage et du rejet des gaz, le ministre iranien du Pétrole, Bijan Zanganeh, a expliqué que « lorsqu’un million de barils sont produits par jour, il est naturel que l’émission de gaz torchés soit considérable. Pour entraver ce processus, il faut récupérer les gaz et les recycler dans les usines de traitement et de liquéfaction de gaz naturel LNG. Le gaz naturel retournera dans le réseau national et le condensat de gaz servira à l’industrie pétrochimique ».

Les projets d’usines LNG destinés à réduire l’émission de gaz torchés représentent plus de 5 milliards de dollars. « Le LNG 3100 et 3200, la phase 2 de la raffinerie Bidboland, la raffinerie de l’île de Khark et le projet de raffinerie de l’île de Qeshm sont des projets qui sont en cours », a rappelé le ministre.

« Je me suis engagé à réduire l’émission des gaz associés au pétrole (APG) de plus de 95 % et à les réutiliser comme matière première dans l’industrie pétrochimique, d’ici la fin du sixième programme quinquennal de développement », a souligné M. Zanganeh.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV