Plusieurs partis d’opposition sud-africains ont demandé, le mardi 5 septembre, à la Cour constitutionnelle de contraindre le Parlement à engager une procédure de destitution contre le président Jacob Zuma.
Il s’agit de la dernière tentative en date de l’opposition pour faire tomber le chef de l’État, au pouvoir depuis 2009 et dont le second et dernier mandat expire en 2019.
« Nous demandons à la Cour d’ordonner au Parlement d’examiner » si le président doit être destitué ou non, a déclaré devant la plus haute juridiction du pays l’avocat Tembeka Ngcukaitobi, au nom du parti des Combattants pour la liberté économique (EFF).
« Le comportement du président n’a pas été examiné à la loupe », a-t-il fait valoir. « Ce que nous demandons, c’est qu’il y ait une enquête sur son comportement » dans le cadre d’une procédure de destitution, a-t-il ajouté.
Le principal parti de l’opposition sud-africaine, l’Alliance démocratique, ne s’est pas formellement associé à cette initiative.
La procédure de destitution se fait en deux temps : une commission parlementaire est d’abord chargée d’enquêter sur le président et, au vu de ses conclusions, le Parlement se prononce ensuite sur sa destitution.
Une majorité des deux tiers est requise pour destituer le chef de l’État.
Avec AFP