Une délégation diplomatique saoudienne se déplacera, après l’Aïd al-Adha, en Iran afin d’évaluer les dommages infligés aux locaux diplomatiques saoudiens à Téhéran et Machhad, a-t-on appris du journal koweïtien Al-Jarida.
En se basant sur les déclarations d’une source bien informée iranienne, Al-Jarida a écrit, ce samedi 2 septembre, que la délégation se rendrait en Iran juste après la fête du sacrifice (aujourd’hui en Arabie saoudite).
Cette visite aurait dû avoir lieu deux mois auparavant, mais en raison des divergences de vues entre les Saoudiens et les Iraniens sur le programme de cette délégation et ses éventuelles rencontres avec les autorités iraniennes, elle a été ajournée.
Selon ce rapport, l’Arabie saoudite s’est mise en colère de la lenteur du processus d’attribution de visas par l’Iran aux membres de la délégation saoudienne.
Riyad voudrait, en effet, rencontrer les juges et les responsables qui s’étaient chargés du dossier de l’assaut contre l’ambassade et le consulat d’Arabie saoudite à Téhéran et Machhad. Mais le ministère iranien des Affaires étrangères a dit qu’il ne pouvait pas arranger et organiser toutes ces rencontres.
Gulf News a écrit que les tensions entre Riyad et Téhéran ont baissé après que les pèlerins iraniens ont accepté de participer aux cérémonies du Hadj de cette année. Cette désescalade est due aux négociations entre les autorités de l’Organisation du Hadj, les diplomates iraniens et les autorités saoudiennes. La délégation iranienne a communiqué, à plusieurs reprises, des rapports sur les positions positives des Saoudiens lors des négociations.
C’est pourquoi, après la visite en Iran de la délégation saoudienne, une équipe iranienne se rendra en Arabie saoudite, ce qui donne de l’espoir quant à la baisse des tensions et l’ouverture d’un nouveau chapitre dans les relations entre les deux pays.
Gulf News a écrit que les Iraniens cherchaient à résoudre les divergences et à reprendre leurs relations diplomatiques avec Riyad. Du point de vue de l’Iran, la présence d’une délégation saoudienne en Iran témoigne de la volonté saoudienne de relancer les relations diplomatiques avec Téhéran.
