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La Maison Blanche exclut un recours rapide à la force contre Caracas

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président Nicolas Maduro, drappé de drapeau national. ©AFP

À court terme, les États-Unis n’envisagent aucune action militaire contre le Venezuela. Mais, le recours potentiel à la force serait examiné en cas de dégradation continue de la situation dans ce pays latino-américain, a déclaré vendredi 25 août 2017 le conseiller du président américain sur la sécurité nationale, le général Herbert McMaster.

Le conseiller du président américain sur la sécurité nationale, le général Herbert McMaster. ©Reuters

L’administration de la Maison Blanche examine plusieurs scénarios pour le Venezuela. Le recours à la force n’est pas exclu, mais sera considéré en dernier recourt, a fait savoir vendredi 25 août Herbert McMaster, conseiller du Président américain sur la sécurité nationale. 

Dans la géographie du Pentagone, le Venezuela entre dans l’aire du U.S. Southern Command (Southcom), un des six « commandements combattants unifiés » entre lesquels les USA divisent le monde. Le Southcom, qui couvre 31 pays et 16 territoires de l’Amérique latine et des Caraïbes, dispose de forces terrestres, navales et aériennes et du corps des Marines (infanterie de marine), à quoi s’ajoutent des forces spéciales et trois unités spécifiques. La base principale serait la Colombie voisine, reliée à l’Otan en 2013 par un accord de partenariat. « Du personnel militaire colombien —documente l’Otan— a pris part à de nombreux cours à l’Académie de Oberammergau (Allemagne) et au Nato Defense College à Rome, en participant aussi à de nombreuses conférences militaires de haut niveau ».

Pour réaliser la menace de l’« option militaire » de Trump, pourrait être adoptée, même dans un contexte différent, la même stratégie que celle mise en acte en Libye et Syrie : infiltration de forces spéciales et de mercenaires qui jettent de l’huile sur les foyers intérieurs de tension, en provoquant des affrontements armés ; accusation contre le gouvernement de massacrer son propre peuple et l’ « intervention humanitaire » qui en résulte par une coalition armée conduite par les USA.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV