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Normalisation Riyad/Tel-Aviv : le compte à rebours commence

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un palestinien blessé lors la Deuxième Intifada de la Palestine, près de Ramallah le 5 octobre 2015. REUTERS/Mohamad Torokman

Le quotidien britannique Times citant des sources arabes et américaines a révélé que ces jours-ci les deux parties saoudienne et israélienne avaient entamé des discussions approfondies et sérieuses pour achever le processus de normalisation de leurs relations. 

Citées par le quotidien Times, les sources bien informées ont déclaré que les relations entre Riyad et Tel-Aviv commenceront par de petites coopérations telles l’autorisation à la compagnie aérienne israélienne, El Al, de traverser l’espace aérien saoudien et l’entrée des sociétés israéliennes dans les pays arabes du golfe Persique. Les informations sur le rétablissement des relations économiques entre l’Arabie et Israël interviennent au moment où Riyad a fermé son espace aérien aux avions qataris, rompant ses relations diplomatiques avec Doha qu’il accuse de soutenir des groupes « terroristes ».

Une éventuelle normalisation des relations entre l'Arabie saoudite et Israël est envisageable si le Qatar cesse de soutenir le Hamas, une condition posée par l'Arabie et ses alliés.

« La normalisation profitera à deux ennemis jurés de l’Iran, que sont l’Arabie et Israël et pourra baliser le terrain au changement du processus des conflits ayant éclipsé la stabilité au Moyen-Orient », lit-on sur les colonnes du journal.

Si les négociations entre Riyad et Tel-Aviv aboutissent, la plus manifeste des coalitions des dix dernières années entre Israël et les pays arabes du bassin du golfe Persique sera mise en place et la propagation de l’iranophobie, un projet conjoint saoudo-israélien restera le principal motif pour que les deux parties se rapprochent de plus en plus, selon le quotidien.  

Selon ce quotidien britannique, l’Arabie a demandé au Qatar de cesser de soutenir le Hamas et d’expulser plusieurs dirigeants de ce mouvement dont Saleh al-Arouri. Cela intervient alors que le régime israélien tient ce haut cadre du Hamas comme responsable des opérations de la Résistance en Cisjordanie. Cependant il est peu probable que le Qatar se soumette à cette condition de Riyad et accule le Hamas.

Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne, à droite, l'émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al Thani, au centre, et le dirigeant du Hamas Khaled Meshaal à Doha, le 21 août 2014. ©AFP

Si le Qatar coupe ses relations avec le Hamas, les impacts pèseront sur Israël, car Doha assume une grande partie des aides financières censées reconstruire la ville de Gaza, détruite à 80% après la guerre israélienne de 2014.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV