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Doha lâche les opposants syriens

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une vue générale de la première ambassade de la coalition de l’opposition syrienne (qui se nomme la Coalition nationale syrienne), à Doha au Qatar, lors de la cérémonie d’inauguration, le 27 mars 2013. ©AFP

Le Qatar aurait décidé de réduire son aide financière à la coalition de l’opposition syrienne qui fait déjà face à des difficultés substantielles pour payer son personnel.

Selon l’agence de presse iranienne Tasnim qui se réfère au quotidien Asharq al-Awsat, cette source affirme que depuis l’élection de Riyad Seif en tant que chef de la coalition de l’opposition syrienne, le Qatar a envoyé une somme permettant de couvrir les frais pendant seulement un mois.

Le rapport ajoute que la réduction des aides financières qataries aux opposants syriens aurait eu lieu avant l’imposition du boycott des quatre pays arabes contre Doha, car il y a un mois que Riyad Seif a été désigné à la tête de la coalition de l’opposition syrienne.

Au cours de réunions tenues en Turquie sur les problèmes financiers auxquels elle fait face, la coalition de l’opposition syrienne a décidé de réduire le personnel de ses bureaux à l’étranger, incitant certains d’entre eux à travailler en tant que bénévoles.

Toujours selon Asharq al-Awsat, le Qatar allouait environ 300 000 dollars par mois au financement de l’opposition syrienne.

Cela fait quelque temps que l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Bahreïn et l’Égypte ont rompu leurs relations diplomatiques avec le Qatar qu’ils accusent de soutenir le terrorisme. Ces pays ont également fermé leurs frontières terrestres, maritimes et aériennes au Qatar, lui imposant un sévère boycott.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV