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Sur fond d'exercices militaires, Israël craint la menace du hezbollah

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le système "Dôme de fer" en action à Ashodod, dans le sud d'Israël, le 9 juillet 2017. ©AFP

Israël entame ce mardi 15 août une grande manœuvre militaire anti-aérienne dans la partie centrale des territoires occupés palestiniens, si on en croit l’armée israélienne que reprend le site de Jerusalem Post.   

Il s’agit d’un vaste exercice où seront testés les batteries de missiles anti-missiles israéliens de type Arrow, ainsi que le système de défense aérienne mobile "Dôme de fer".

Opérationnel depuis 2011, "Dôme de fer" est censé intercepter tout projectile tiré vers Israël [les territoires occupés] depuis la bande de Gaza, ce qui n'a pas été le cas en 2014 au cours de la guerre israélienne contre Gaza.

"Les explosions liées aux exercices militaires pourraient se faire entendre dans les prochains jours", a prévenu l’armée israélienne dans un communiqué publié par Jerusalem Post.  

L’armée israélienne prétend que ces manœuvres s'inscrivent dans le cadre de son exercice militaire annuel. Pourtant, les experts ne peuvent ne pas y voir l'écho des propos récemment tenus par le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah.  

A l’occasion du 11e anniversaire de la victoire du Hezbollah face à Israël, lors de la guerre de 33 jours (23 août 2006), Hassan Nasrallah a affirmé qu’"une nouvelle guerre serait une nouvelle défaite pour Israël". Nasrallah a conseillé à Tel-Aviv de "relocaliser sa centrale nucléaire de Dimona", après "la fermeture de son réservoir d’ammoniaque de Haïfa" car son explosion dans une prochaine guerre pourrait avoir "l'effet d'une bombe atomique".

Un tribunal israélien a ordonné en février dernier la fermeture d’un réservoir à Haïfa (au nord des territoires occupés), pouvant stocker 12.000 tonnes d’ammoniaque, en raison des risques d’explosion due à une attaque potentielle du Hezbollah, et ses conséquences catastrophiques. Le tour de Dimona viendra-t-il? 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV