Le commandant en chef adjoint du Corps des Gardiens de la Révolution islamique, le général Hossein Salami a rendu hommage au combattant iranien Mohsen Hojaji, décapité le 11 août par les terroristes de Daech sur les frontières syro-irakiennes. Le général a indiqué: "Il est tombé en martyr pour défendre l'honneur et la liberté de tous les Musulmans."
En présence des commandants de haut rang du Corps des Gardiens de la Révolution islamique et d'un grand nombre des habitants de la capitale, le général Salami a affirmé que les images diffusées du martyr Hojaji et de son bourreau incarnait "l'éternelle bataille qu'est celle du vrai contre le faux".
"L'image incarne en elle-même la résistance contre la perversité et l'atrocité de l'ennemi", poursuit le commandant iranien en rendant hommage au dévouement des jeunes "qui choisissent de se battre hors des frontières pour le bien de l'islam. Le combat contre la terreur ne se borne plus aujourd'hui aux frontières nationales, il les dépasse pour aller là où notre assistance est demandée."
Le commandant en chef adjoint du CGRI a mis l'accent sur ce qui différencie l'Iran des autres pays de la région, la sécurité : " au cœur de la région la plus tendue du monde, l'Iran est un havre de paix et cela, nous le devons au sang de nos martyrs."
Plus loin dans ces propos, le général Salami a évoqué les deux guerres déclenchées par les grandes puissances contre l'Iran, deux "guerres à vocation mondiale", puisque "mobilisant les grandes puissances contre l'Iran":
"Saddam a eu le soutien des puissances impérialistes dans sa guerre contre l'Iran mais une fois cette guerre terminée, l'ennemi n'a pas chômé. Une plus grande guerre a frappé notre pays, je veux bien sûr parler des sanctions internationales. Une guerre qui dure encore et qui a pour objectif de nous faire plier l'échine et nous entraîner dans des conflits militaires sans fin. Or l'Iran a bien déjoué ces dessins car la guerre qui aurait dû se dérouler en Iran, se déroulé au bord de la Méditerranée et sur la côte de la mer Rouge."