Dans une récente interview avec le quotidien arabophone londonien Asharq al-Awsat, le chef du courant irakien Sadr a affirmé que lors de la rencontre avec le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, ce dernier lui a fait part de la fin du conflit, au Yémen, en Syrie et dans toute la région.
Moqtada Sadr a affirmé que "ce qui compte pour lui, c’est la situation humanitaire au Yémen qui a empiré en raison de la pauvreté et des maladies".
Se déclarant convaincu par une promesse faite par le prince héritier saoudien, Sadr semble croire que tous ces problèmes existent car " nous sommes allés trop loin", selon le chef du courant irakien Sadr.
« Mohammed ben Salmane est décidé à instaurer une réconciliation globale, au Yémen, à Bahreïn et en Irak ; l’Arabie saoudite s’occupe des efforts dans ce sens », a-t-il prétendu.
Moqtada Sadr parle de la « bonne nouvelle » annoncée par Mohammed ben Salmane et de ses inquiétudes personnelles sur la situation humanitaire au Yémen, alors que l’aéroport de Sanaa reste toujours fermé malgré les demandes consécutives des Yéménites, juste parce que la coalition menée par Riyad ne permet pas sa réouverture. Cette question met en danger la vie des centaines de patients ayant besoin d’aller à l’étranger pour recevoir les traitements médicaux.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé que plus de 503 484 personnes sont atteintes de choléra au Yémen où 1 975 personnes, au moins, ont perdu la vie à cause de cette maladie, depuis le début avril.