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Martin Schulz : Trump porte un regard trop simpliste sur les questions d'ordre international

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Martin Schulz, ex-président du Parlement européen et candidat au poste de chancelier allemand (D) et Donald Trump, le président des États-Unis. ©Getty Images

« Le président américain Donald Trump présente un danger pour son pays et le reste du monde », a déclaré Martin Schulz, le candidat au poste de chancelier allemand qui a ajouté aussi que le président américain traitait avec une simplification excessive des questions politiques bien complexes.

 « Il était évident pour moi que l'atmosphère solennelle de la Maison Blanche n'arriverait pas à civiliser Trump » a déclaré cet ancien président du Parlement européen interrogé par l'hebdomadaire allemand, Der Spiegel avant d'ajouter que la rencontre avec Trump avait de loin dépassé ses appréhensions.

Schulz a critiqué en particulier ce qu'il a appelé « le népotisme impitoyable » de Trump qu'il a expliqué dans l'habitude du président américain de « mettre sa famille au-dessus de la loi. »

Trump réduit « les décisions politiques complexes à seulement 140 caractères imprimés » a-t-il ironisé avant de dire : « Je crois vraiment que la réduction de la politique à un tweet est dangereux pour un président américain. »

Il a expliqué aussi qu'il serait tout à fait capable de faire face à Donald Trump s'il était élu chancelier de l'Allemagne : « Le chef du gouvernement allemand n'a pas seulement le droit, mais le devoir de le faire! »

« Trump croit que la politique est un ring de boxe. Mais il n'en est rien. La politique a encore parfois besoin de mots clairs (fermes)! "; a-t-il dit en citant l'exemple de l'ancien chancelier allemand, Gerhard Schroeder qui a dit clairement non à un président américain pour l'invasion de l'Irak.

Schulz a également ajouté que lui, il saurait mieux traiter avec l'administration Trump qu'Angela Merkel qui apparemment ne chercherait qu'à faire le moins de vague interne et externe possible pour pouvoir conserver son poste après les élections législatives de septembre.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV