" L'État iranien est un État vigilant qui surveille de près les agissements à caractère militaire dans la région et l'armée iranienne ne sera, par conséquent, jamais prise par la surprise ", a déclaré le commandant en chef adjoint de l'armée iranienne, le général Pourdastan.
" Avides de comploter contre l'Iran, nos ennemis en sont aujourd'hui à exiger notre désarmement pur et simple. Ils veulent que nous renoncions à nos missiles et armements en échange d'investissements dans notre secteur économique. Ils s'imaginent pouvoir ressusciter les temps anciens et l’époque du Shah plus précisément quand l’Iran était le satellite des États-Unis. Lorsque 69% de la production mondiale en pétrole transitait via le golfe Persique et Washington dominait le destin des marchés mondiaux de l’énergie. L’armée iranienne jouait le rôle de gendarme des Américains et était censée s’opposer à l’URSS si l’envie prenait à cette dernière de s’aventurer dans la région et accéder aux eaux libres. Or la Révolution de 1979 a changé de fond en comble cet état de choses. Le satellite iranien des États-Unis n’était plus. L’Iran révolutionnaire était radicalement anti-impérialiste. »
Plus loin dans ses propos, le général Pourdastan a évoqué les attentats du 11 septembre, « prétexte suprême » invoqué par les Américains pour justifier leurs ingérences dans la région : « Financés par le régime saoudien, ces attentats ont permis aux Américains de faire irruption dans la région et de provoquer nos pays les uns contre les autres. »
Le commandant en chef de l’armée de terre iranienne est revenu aussi sur l’avancée des terroristes takfiristes en direction des frontières iraniennes et la vigilance dont ont fait preuve les forces armées nationales pour les repousser : « les forces iraniennes sont sans cesse sur leurs gardes aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières iraniennes. Tout trafic aérien et maritime est surveillé. L’armée iranienne ne sera jamais surprise par qui que ce soit et toute action hostile recevra une réponse ferme et sans équivoque. »