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Attaque au phosphore blanc de la coalition US sur l’hôpital de Raqqa : 43 morts

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La coalition américaine a attaqué le 3 août au phosphore blanc l’hôpital public de Raqqa, le 5 août 2017. (Photo d’archives)

La vice-présidente de l’association du Croissant-Rouge de la ville de Raqqa au nord de la Syrie a annoncé que la coalition internationale avait bombardé au phosphore blanc l’hôpital public de cette ville, jeudi dernier. Bilan : 43 civils tués.

Selon Sana News, Dina al-Assad, qui vit elle-même à Raqqa, a ajouté que l’hôpital avait été ciblé par 20 obus de mortier qui avaient infligé des dégâts dans différents services de l’hôpital, à des véhicules présents dans l’établissement et aux générateurs électriques du bâtiment.

La vice-présidente du Croissant-Rouge de Raqqa a expliqué que cet hôpital fournit des soins à plus de 100 000 personnes dans la ville et que Daech y a fait monter pour ses éléments un autre hôpital.

Il est utile de rappeler une attaque au phosphore blanc de la coalition dite anti-Daech, lancée le 9 juillet sur la partie ouest de Raqqa, avait causé la mort de 17 civils.

Dina al-Assad a par ailleurs indiqué : « Ce que l’on constate à Raqqa, ce n’est pas une libération de la ville, mais sa destruction. Il n’y a actuellement plus d’école, plus de mosquée et les bâtiments publics ont tous été détruits. Les puits qui fournissaient l’eau à boire aux civils sont aussi tous en train d’être bombardés. Et il n’y a plus que deux boulangeries pour toute la ville. »

Cette responsable syrienne a alors appelé la communauté internationale et l’ONU à entrer en action contre les attaques de la coalition internationale et des FDS qui semblent vouloir détruire l’ensemble des infrastructures syriennes.

Le président du Croissant-Rouge de Raqqa, Fouad al-Asaf, a lui aussi affirmé que la coalition internationale et les FDS poursuivaient « la politique de la terre brûlée », qu’elles avaient détruit 65 infrastructures publiques, dont la plus importante était l’usine de sucre, un élément crucial de l’économie de Raqqa. Il a ajouté aussi que ladite coalition attaquait aveuglément les écoles, les boulangeries et les bazars qui sont désormais vidés de leurs clients et de leurs marchandises.

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV