Si le préjudice infligé par des "tentatives de pression sur la Russie" augmente, "nous pouvons examiner d'autres variantes de ripostes. Mais j'espère qu'on n'aura pas à le faire", a déclaré le président russe Vladimir Poutine.
Dans ce droit fil, Vladimir Poutine a annoncé, dimanche 30 juillet, le renvoi de 755 diplomates américains, en représailles aux sanctions votées par le Congrès américain contre la Russie pour son ingérence présumée lors de la dernière présidentielle.
"La coopération Washington-Moscou dans le domaine de la lutte contre le terrorisme avait pour conséquence l'apaisement des tensions dans le sud de la Syrie", a-t-il indiqué, cité par Russia Today.
"J’ai pensé qu’il fallait montrer que nous aussi, nous n’allions rien laisser sans riposte", a poursuivi le maître du Kremlin.
"Nous avons attendu assez longtemps, en espérant que la situation changerait peut-être pour le mieux", a-t-il souligné dimanche, en estimant que l'embelli des relations Washington-Moscou n'était "pas pour bientôt".
Le projet de loi prévoyant de nouvelles sanctions à l'encontre de l'Iran et de la Corée du Nord a été approuvé vendredi dernier par le Sénat américain. Une fois signé par le président américain Donald Trump, il sera mis en vigueur. La porte-parole de la Maison Blanche, Sarah Sanders, a annoncé que Trump n'était pas contre le durcissement des sanctions contre ces trois pays.