Grâce aux opérations surprises menées par l’armée syrienne et les combattants du Hezbollah libanais dans les régions frontalières entre les deux pays, les terroristes du Front al-Nosra et de Daech n’ont que deux possibilités : se rendre ou mourir.
Environ 1 500 daechistes attendent de connaître leur sort dans les montagnes de l’est du Liban, à la frontière avec la Syrie. Ils doivent choisir entre la mort et la reddition.
Les terroristes sont répandus sur un territoire d’une superficie d’environ 250 km² dans les montagnes libanaises et un espace de plus de 100 km² dans les monts syriens. Les forces de l’armée syrienne et les combattants de la Résistance libanaise ont encerclé ces zones depuis le nord et l’est. De l’autre côté de ces frontières, à savoir à l’intérieur du territoire libanais, les forces libanaises et la Résistance ont encerclé les daechistes qui s’étaient installés à l’est d’Ersal.
Avant les opérations actuelles du front de la Résistance, les terroristes du Front al-Nosra étaient au nombre de 400, répandus sur un territoire de 50 km² entre les monts du Qalamoun nord et Ersal. Ce groupe takfiriste contrôle également les points de passage d’al-Zamani et de Martabiya qui sont situés dans cette zone.
Selon les experts, les réalités sur le terrain ont changé drastiquement pour Daech et le Front al-Nosra et les options dont ils disposent dans les hauteurs et sur les frontières libano-syriennes se sont vues réduites à la suite de leur encerclement. Toutes les voies de communication entre les groupes terroristes ont été coupées.
La lutte contre le Front al-Nosra s’approche ainsi de sa fin, a annoncé le commandement des opérations de la résistance libanaise dans un communiqué. Ce centre a appelé les derniers terroristes sur les hauteurs d’Ersal à sauver leur vie en déposant leurs armes et en se rendant.
Des sources sur le terrain avaient fait part de la fuite massive des terroristes du Front al-Nosra à bord de motos vers les lignes de Daech à l’est d’Ersal.
D’autres terroristes ont pris la fuite vers Wadi Hamid et la localité d’al-Malahi où se trouvent des camps de réfugiés.