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Pourquoi la France ne fait plus du départ d’Assad une condition

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Bachar al-Assad entouré de soldats syriens dans la ville de Homs. ©The Syrian Times

Un parlementaire syrien a essayé d’expliquer les raisons qui ont poussé la France à revenir sur son positionnement initial au sujet du président syrien Bachar al-Assad.

« La France n’a renoncé à l’idée de conditionner la paix en Syrie à la destitution de Bachar al-Assad qu’après avoir constaté les victoires successives remportées par l’armée régulière syrienne, quand elle a eu la certitude que le terrorisme ne reculerait devant rien et que ce phénomène n’allait pas demeurer circonscrit à l’intérieur des frontières syriennes », a dit Mohammad Hassan Raad, député au Parlement syrien.

« Quiconque s’intéresse à l’actualité syrienne n’aura pas de mal à comprendre que tout se joue désormais dans la transparence. Bien avant que le président français ait annoncé avoir abandonné l’idée de la destitution de Bachar al-Assad comme préalable à l’instauration de la paix en Syrie, les États-Unis et nombre de pays européens étaient déjà revenus sur leur positionnement », a poursuivi le député syrien.

Selon le site d’information Shaam Times, les raisons qui ont poussé l’Occident à changer de position concernant la crise syrienne sont multiples. Elles incluent les grandes et multiples victoires récoltées par l’armée syrienne et ses alliés sur différents fronts en Syrie et le fait que le terrorisme ne connaît aucune frontière. 

Mohammad Hassan Raad a souhaité voir dans ce changement de position un retour vers le droit chemin, ce qui ne pourra que servir les intérêts de la communauté internationale.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV