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Kurdistan irakien : le référundum n'est pas une priorité pour l’opposition

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le portrait du président du Kurdistan irakien Massoud Barzani, jeudi 8 juin. ©AFP

Les deux partis d’opposition dans la région du Kurdistan irakien, l’Union Islamique du Kurdistan (UIK) et Gorran (Changement), ont annoncé leur opposition au référendum sur l’indépendance du Kurdistan irakien prévu en septembre.

Dans un communiqué conjoint émis, le jeudi 13 juillet, les deux partis de l’opposition kurde ont déclaré que la tenue d’un référendum sur l’indépendance du Kurdistan irakien n’est pas une priorité pour eux.

« La priorité est la formation sans condition préalable du parlement pour cette région et la récupération des salaires impayés, et non pas le référendum sur l’indépendance », insiste l’opposition kurde.

Le communiqué fustige également toute tentative d’imposer une décision ou une volonté visant à instrumentaliser le référendum dans l’objectif de servir des fins politiques.

Le parlement régional du Kurdistan irakien a suspendu, il y a quelques années, ses activités.

Le Président de la région du Kurdistan irakien, Massoud Barzani, a prétendu, mercredi 12 juillet, à l’occasion d’un discours au parlement européen à Bruxelles, que la suspension du parlement et la poursuite de sa présidence à la tête du Kurdistan irakien étaient « une demande des parlementaires kurdes. »

Au Parlement européen, Barzani était venu chercher le soutien au référendum qui risque de déstabiliser la région.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV