Des sources d’information ont annoncé que les États-Unis et l’Arabie menaient une coopération accrue en matière de renseignement en vue de transférer les activités de la coalition des opposants du gouvernement syrien baptisé « la coalition nationale syrienne » (opposition anti-Assad basée à Istanbul), depuis la Turquie vers la Syrie.
Le quotidien turc Yeni Safak a annoncé que Riyad et Washington se sont entendus sur l’installation de « la coalition nationale syrienne », dans la ville syrienne de Raqqa où les accrochages opposent les Forces démocratiques kurdes syriennes aux terroristes de Daech.
Les États-Unis ont alloué un budget de 100 millions de dollars à ce plan et ils tentent d’arracher l’accord des membres de cette coalition au plan précité et en cas d'opposition Washington recourra à la menace et au chantage.
Une source proche de la « la coalition nationale syrienne »a déclaré que les services d’espionnage américano-saoudien avaient proposé depuis des mois ce plan et qu’ils recourront à tout moyen de coercition pour concrétiser leur objectif.
En vertu de ce plan Homs, Alep, Deir ez-Zor et Raqqa devraient être confiés aux opposants arabes du gouvernement syrien pour mettre sur pied leur propre gouvernement.
En contrepartie, les États-Unis accepteront de reconnaitre Hassaké, Tell Abyad, Manbij, Qamichli, Ras al-Aïn, Cheikh Issa, Afrin et al-Darbasiyah en tant que terre appartenant aux Unités de protection du peuple kurde.