Dans deux messages séparés adressés respectivement à l’ayatollah Sistani et au Premier ministre irakien, le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale de l’Iran, le contre-amiral Ali Chamkhani, a félicité les deux hommes pour la libération de la ville irakienne de Mossoul du joug de Daech.
En voici un extrait :
« Certes, cette grande conquête, qui appartient à tout le peuple irakien, n’a pu être réalisée que grâce aux directives données par le vénéré ayatollah Sistani, éminent savant de référence dans le monde chiite, ainsi qu’au choix bien réfléchi du gouvernement et à l’audace et au sens du sacrifice de l’armée héroïque de l’Irak et des Unités de mobilisation populaire. L’obtention de ce grand exploit affermit nos pas sur le chemin menant à la fin des exactions et des actes barbares du groupe criminel Daech. Une seconde fois, nous avons la preuve qu’en recourant au potentiel national irakien, nous pouvons acquérir une expérience susceptible de nous aider dans le combat antiterroriste, et ce, malgré la volonté de certaines puissances et des pays de la région qui œuvrent en vue de prolonger l’existence d’un terrorisme contrôlé en Irak. Aujourd’hui, les habitants naguère opprimés de cette ville pourront savourer sereinement la douceur des fruits de la liberté grâce à la confiance qu’ils ont placée dans les forces nationales. »
Dans une autre partie de son message, Chamkhani a mis en garde contre le risque que subsistent des reliquats de la pensée takfiriste et qu’ils fassent souche dans la société irakienne. Il a également dénoncé les agissements délétères de certains services de renseignement étrangers, qui endoctrinent et manipulent les jeunes, et a conclu que le terrorisme, qui ne connaît pas de frontières, devait être combattu par des moyens culturels plutôt que par la force militaire.