292 Égyptiens accusés d’avoir créé 22 bandes terroristes affiliées à Daech et d’avoir planifié l’assassinat du président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, ont été déférés devant le tribunal militaire de l’Égypte.
Cette nouvelle vient s’ajouter à celle annonçant la fin des enquêtes entreprises à ce sujet, qui ont duré plus d’un an. Des aveux ont ainsi été extirpés de 66 des inculpés, à propos de la création du groupuscule Wilayat Sinaï, branche du groupe terroriste Daech dans la péninsule du Sinaï, du nombre des membres de cette organisation, de son financement et des noms de certains de ses membres.
Vers la fin du mois de mars, le parquet général égyptien avait renvoyé ce dossier devant le tribunal militaire.
Les enquêtes réalisées sous la supervision du juge Khalid Ziya ont révélé que le groupe Ansar Beit al-Maqdis et ses membres avait prêté allégeance à Abou Bakr al-Baghdadi. C’est ainsi que cette région a été gangrenée par le groupe terroriste Daech. Les membres de ce groupuscule égyptien ont profité de l’appui de leurs confrères daechistes pour multiplier les attaques contre les forces de sécurité et les postes de contrôle frontaliers du Sinaï.
L’enquête montre également comment des projets d’assassinat du président égyptien al-Sissi avaient été pensés et conçus séparément par deux bandes terroristes : le premier plan consistait à assassiner le président lorsqu’il irait accomplir le pèlerinage en compagnie de Mohammed ben Nayef et le deuxième aurait été mis à exécution par six de ses gardes du corps pendant qu’il traverserait la rue.