À Paris, plus de 2 000 migrants ont été évacués de leurs campements installés à la porte de la Chapelle, aujourd’hui, vendredi 7 juillet 2017.
Selon le journal britannique The Guardian, les occupants de ces campements n’avaient pas accès à l’eau potable, aux services sanitaires et à la nourriture. L’évacuation a commencé avec l’arrivée de la police anti-émeute. Il est rapporté que parmi les évacués, il y avait des centaines d’Afghans, de Soudanais et de Somaliens portant sur eux des sacs en plastique dans lesquels ils avaient entreposé leurs affaires personnelles.
C’est la 34e fois que la police française évacue un grand nombre de migrants des campements installés dans les rues de Paris. Les services d’aide ont annoncé que la France ferait mieux de réfléchir à des solutions viables sur le long terme en matière d’accueil des migrants au lieu de procéder à des mesures urgentes telles que les évacuations massives d’aujourd’hui ou celle d’il y a encore un mois, lors desquelles 1 600 migrants avaient été déjà évacués du même endroit, la porte de la Chapelle. Mais l’évacuation qui a suscité le plus grand émoi national et international reste celle de Calais.
Un communiqué émis par la préfecture de police et la préfecture d’Île-de-France a néanmoins annoncé que les campements étaient non seulement illicites, mais qu’ils présentaient aussi et surtout « des risques importants pour la sécurité et la santé de leurs occupants et des riverains ». Le communiqué ajoute aussi que les migrants allaient se voir « proposer une solution d’hébergement provisoire en Île-de-France ».
