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France : l’hyperprésident en marche

France: l'hyperprésident en marche

Le président français Emmanuel Macron s’est adressé, lundi, au Parlement réuni en Congrès, à Versailles. Dans un discours d’une heure et demie, le président français a promis « changement profond », « action » et « efficacité » pour répondre à « l’impatience des Français ».

Il a notamment proposé de réduire d’un tiers le nombre de sénateurs et de députés et de modifier le mode d’élection du Parlement, en introduisant « une dose de proportionnelle » afin que « toutes les sensibilités y soient justement représentées ».

Le président français Emmanuel Macron a par ailleurs annoncé qu’il lèverait « à l’automne » l’état d’urgence, en vigueur depuis les attentats de novembre 2015, tout en annonçant des « mesures renforcées » dans la lutte antiterroriste.

Signe d’une prééminence assumée, soigneusement mise en scène, le président a choisi de prendre la parole la veille de la déclaration de politique générale de son Premier ministre Édouard Philippe. 

Les réactions ne se sont pas fait attendre. Moins de trois heures après la fin du discours d’Emmanuel Macron devant le Parlement réuni à Versailles, les politiciens de tous bords ont commenté les principales annonces du président de la République. Le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a usé de son verbe habituel pour réagir au discours présidentiel.

La présidente du Front national Marine Le Pen a pour sa part dénoncé lundi le « flou », qui « commence à devenir assez inquiétant », du discours d’Emmanuel Macron devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles.

L’opposition dénonce aussi le refus inhabituel de Macron de prononcer un discours à l’occasion du 14 Juillet. À travers cette interview, le président s’adressait en effet « directement au peuple », qui est le dépositaire de la souveraineté nationale, « et non à ses représentants ». Du coup, c’est la nature autoritaire des pratiques du président français qui est remise en cause. 

François Géré, président fondateur de l’Institut français d’analyse stratégique, et Philipe Dutkiewciz, porte-parole de la CGT dans le Nord–Pas-de-Calais, s’expriment sur ce sujet.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV