Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères s’est félicité de l’avancée de l’armée syrienne et de ses alliés dans divers points de la Syrie, sans manquer de mettre en garde les États-Unis contre toute nouvelle attaque contre son pays.
Il a déclaré que la réconciliation nationale en Syrie avait abouti à de grands succès à Damas et ses alentours dont à Barza, al-Qaboun, Wadi Barda, al-Zabadani, Madaya et dans le quartier d’al-Waer à Homs.
« Au début, certains avaient compté sur Homs, mais c’était un immense château de sable qui s’est effondré. En réalité, plus la crise perdure, moins leurs rêves se réalisent », a-t-il indiqué.
Fayçal Meqdad, vice-ministre syrien des Affaires étrangères qui s’exprimait, ce lundi 3 juillet, lors d’une conférence de presse, a réitéré que l’objectif principal des monarchies arabes, connues pour leur soutien aux groupes terroristes, consistait à mettre à genoux la Syrie par un complot secret, mais sans résultat.
« Il n’existe aucune justification politique ou éthique pour les frappes américaines contre la Syrie, mais le fou peut tout faire. Les frappes en avril dernier de Washington contre la Syrie visaient à empêcher la victoire de Damas contre le terrorisme. Washington et ses mercenaires exploitent le terrorisme », a-t-il dit.
Concernant l’incident à Khan Cheikhoun, il a déclaré que son pays avait demandé à l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) de mener une enquête sur le territoire syrien. Mais elle a refusé de le faire et elle s’est contentée des exemples présentés par un pays ennemi.
« Comment peut-on se fier à l’authenticité des données envoyées par un quelconque groupe à l’ONU », s’est-il interrogé.
« L’OIAC a mené son enquête en Turquie, un État ennemi de la Syrie. Les témoins de Khan Cheikhoun ont été envoyés en Turquie par les terroristes », a déclaré Fayçal Meqdad.
Le diplomate syrien a affirmé que les frappes US contre la base militaire de Shayrat à Homs ne visaient qu’à porter atteinte à celui qui luttait contre le terrorisme dans la région.
« Les États-Unis doivent faire attention à la réaction de Damas et Moscou à toute nouvelle attaque contre la Syrie et réfléchir attentivement à ses conséquences », a-t-il averti.