L’ambassadeur du Qatar en Australie a affirmé que Doha accepterait une supervision étrangère de sa lutte contre le terrorisme si l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis acceptaient d’en faire de même.
Un haut représentant qatari a affirmé que le Qatar accepterait qu’un pays indépendant vienne vérifier l’exactitude de l’accusation de soutien financier au terrorisme portée à l’encontre de ce pays, mais à condition que l’Arabie saoudite ainsi que les autres pays riverains du golfe Persique l’acceptent également, a rapporté Fars News.
En visite à Londres pour aider au règlement des tensions dans les relations entre le Qatar et certains pays arabes, Nasser al-Khalifa, ambassadeur du Qatar en Australie, a déclaré au Times que Doha souhaitait trouver un moyen de mettre fin à l’inquiétude légitime de ses voisins quant à la menace terroriste, mais qu’il ne céderait jamais à leurs exigences et que ces questions n’étaient pas négociables.
« Des changements dans la politique étrangère indépendante du Qatar, dont la réduction des relations avec l’Iran et la fermeture de la chaîne al-Jazeera, font partie de ces questions », a ajouté Nasser al-Khalifa.
« De telles exigences prouvent que ce conflit n’a rien à voir avec le financement dont les pays du golfe Persique accusent Doha », a-t-il poursuivi.
Selon ce rapport publié hier, vendredi 30 juin, le Qatar était en train de finaliser sa réponse à la liste de 13 exigences qu’ont établie l’Arabie saoudite, Bahreïn, l’Égypte et les Émirats arabes unis en tant que préalable à la levée de l’embargo économique et diplomatique contre Doha.