Téhéran estime que Washington ferme ses yeux sur les principaux auteurs des actes terroristes aux États-Unis.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi a réagi, mercredi 28 juin, à la récente décision de la Cour suprême américaine interdisant l'entrée aux États-Unis aux habitants de six pays musulmans :
« Bien que cette décision de la Cour suprême américaine soit provisoire et qu'elle soit examinée en octobre elle montre cependant que Washington adopte une approche discriminatoire et injuste vis-à-vis des musulmans malgré toutes les allégations des hommes d’État américains. »
« La plupart des musulmans résidant aux États-Unis et ceux qui voyagent dans ce pays dont les Iraniens étaient et sont toujours pacifistes et évitent la violence et l’extrémisme, comme l'atteste l’Histoire, mais les hommes d’État américains portent un regard pessimiste, humiliant et offensif à leur égard. » a regretté M. Qassemi.
Les positions, a-t-il poursuivi, du président américain, Donald Trump avant et après sa prise de fonction à la Maison Blanche sont un exemple flagrant de cette démarche hostile.
Dénonçant cette décision de l’administration américaine, le diplomate iranien a indiqué :
« Il est regrettable que le gouvernement américain ait fermé les yeux sur les principaux instigateurs des actes terroristes aux États-Unis à cause des motifs économiques et financiers à courte vue et qu'il leurre l’opinion publique mondiale. La République islamique d’Iran examinera minutieusement ce verdict et donnera la réponse adéquate. »