Le département d’État américain a soutenu implicitement dans un communiqué les revendications des quatre pays ayant imposé un blocus au Qatar, avant d’insister sur la poursuite des négociations.
Le département d’État américain a publié ce dimanche 25 juin un communiqué et apporté implicitement son soutien à la liste des requêtes formulées par l’Arabie, les Émirats arabes unis, l’Égypte et Bahreïn.
Tout en reconnaissant qu’il sera très difficile au Qatar de répondre à certaines revendications de ces quatre pays, le département d’État américain a souligné qu’il existait dans les exigences de ces quatre pays des éléments pouvant baliser le terrain à la poursuite d’un dialogue débouchant sur un règlement de la crise.
« Nous estimons que nos partenaires seront plus forts lorsqu’ils se focaliseront sur un même objectif », précise le communiqué.
Le département d’État américain a jugé positif le recours à un ton plus souple de la part de ces quatre pays, avant de mettre l’accent sur les liens étroits des États-Unis avec leurs partenaires dans la région et sur le soutien à la médiation de l’émir du Koweït.
Ce communiqué a été rendu public alors que l’Arabie, Bahreïn, les Émirats arabes unis et l’Égypte ont présenté jeudi dernier au Qatar une liste de leurs exigences considérée comme un prélude au dialogue en vue de normaliser les relations avec Doha.
Ces quatre pays ont accordé un délai de 10 jours au Qatar pour mettre en application ces conditions.
Le Qatar se devra d’abord de rompre ses relations diplomatiques avec l’Iran, puis de mettre à la porte tous les membres du Hamas avant de bloquer leurs comptes bancaires et d’interdire toute transaction avec eux ou des établissements qui leur sont liés.
L’Arabie, l’Égypte, les Émirats arabes unis et Bahreïn ont rompu leurs relations diplomatiques avec le Qatar, l’accusant de soutenir le « terrorisme », et ont décidé de l’isoler en fermant toutes leurs frontières avec cet émirat.