Un responsable de l’armée américaine vient d’annoncer que Washington serait désormais prêt à accueillir favorablement l’intervention des forces syriennes et de ses alliés, notamment Téhéran et Moscou, dans la lutte contre Daech sur les territoires syriens pas encore libérés.
Le porte-parole de la coalition américaine prétendument anti-Daech, Ryan Dillon, a en effet déclaré devant les journalistes du Pentagone que l’objectif principal de Washington était désormais que les autres forces n’appartenant pas à la coalition fasse en sorte d’en finir au plus vite avec Daech.
Il faut en effet préciser, comme le fait l’Associated Press, qu’avec la diminution des territoires sous contrôle de Daech en Syrie, la bataille sur le terrain est devenue très compliquée pour la coalition américaine et que celle-ci accueille donc volontiers toute aide venant de l’extérieur.
Pourtant AP rappelle que Washington avait coupé les relations diplomatiques avec Damas du temps de Barack Obama et que la coalition américaine n’a jamais collaboré depuis le début de la guerre avec les forces d’Assad, leur préférant les FDS qui ont actuellement du mal à venir à bout de Daech à Raqqa.
Aujourd’hui, les principaux territoires syriens restant sous le contrôle de Daech sont les villes de Deir ez-Zor et d’Abu Kemal.
Il est utile de rappeler qu’il y a peu la coalition américaine a abattu un chasseur syrien qui était en train de larguer des bombes sur une zone située près de la base des FDS. En outre, ce mois-ci, les forces américaines ont abattu par deux fois des drones de fabrication iranienne dans le sud de la Syrie, en évoquant comme motif que ces engins constituaient une menace pour la coalition américaine et ses alliés.