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Syrie : pour Macron, le départ d'Assad "n'est pas un préalable à tout"

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président russe, Vladimir Poutine, aux côtés de son homologue français, Emmanuel Macron. ©Reuters

Dans un entretien accordé à plusieurs quotidiens européens, Emmanuel Macron déclare ne pas voir de successeur légitime à Bachar al-Assad dans la situation que connaît actuellement la Syrie.

Pour le président français Emmanuel Macron, les priorités en Syrie sont la lutte contre les groupes terroristes et la stabilité du pays mais pas le départ de Bachar al-Assad du pouvoir.

Sur la Syrie, "je n’ai pas énoncé que la destitution de Bachar al-Assad était un préalable à tout. Car personne ne m’a présenté son successeur légitime !", a ainsi expliqué le chef d’État dans un entretien accordé à huit quotidiens européens (Le Figaro, Le Temps, Le Soir, Süddeutsche Zeitung, The Guardian, Corriere della Sera, El Pais et Gazeta Wyborcza) publié mercredi 21 juin sur Internet.

"Mes lignes sont claires. Un : la lutte absolue contre tous les groupes terroristes. Ce sont eux, nos ennemis. [...] Nous avons besoin de la coopération de tous pour les éradiquer, en particulier de la Russie. Deux : la stabilité de la Syrie, car je ne veux pas d’un État failli.", précise-t-il. Et d'ajouter : "L’utilisation d’armes chimiques donnera lieu à des répliques, y compris de la France seule."

Sans aucune preuve, les chancelleries occidentales ont accusé, il y a quelques mois, le gouvernement syrien d’avoir mené une attaque chimique présumée à Khan Cheikhoun, dans la province d’Idlib.

Selon Spoutnik, Il semble qu'Emmanuel Macron soit prêt à « réviser » la politique française en matière de règlement syrien. À la différence de son prédécesseur, il ne fait plus du départ de Bachar el-Assad la condition nécessaire pour la fin de la guerre en Syrie.

Le Président syrien Bachar Assad avait accusé l’ancien président français François Hollande d'avoir envoyé de l'armement à des groupes armés dit « modérés » qui sont en fait des terroristes.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV