TV

Pourquoi Zolfaqar ?

Les missiles iraniens

Le missile Zolfaqar, missile à combustible solide a été dévoilé en 2015 lors d'une parade militaire. C'est le modèle optimisé de Fateh-110 et fait partie des missiles de très haute précision. Sa vocation ? Il est conçu pour viser les bases militaires, les bandes d’atterrissage d'aéroports et bien autre. Les six missiles Zolfaqar tirés contre Deir ez-Zor ont d'ailleurs provoqué un bilan de pertes particulièrement lourd dans les rangs des terroristes.  

En effet, un long et minutieux travail de renseignement a précédé la frappe balistique iranienne contre Daech. Les forces sécuritaires et du renseignement iranien avaient identifié les lieux de rassemblement des terroristes. Le double attentat terroriste du 7 juin commis à Téhéran a été donc vengé de la meilleure des manières, c'est-à-dire avec autorité et force. 

Pourquoi les missiles ? 

Depuis que l'étau s'est resserré autour de Daech et d'autres formations terroristes en Syrie et en Irak, l'Iran surveille de près tous les agissements terroristes.

Les deux commandos qui ont commis les attaques terroristes du 7 juin à Téhéran contre le Parlement iranien et le mausolée de l'imam Khomeini se revendiquaient en effet des réseaux actifs à Deir ez-Zor. Des dizaines de missions de reconnaissance terrestres et aériennes menées par les forces de sécurité et du renseignement iraniens ont fini par localiser les QG des terroristes. Ces repaires se trouvaient à quelque 650 kilomètres de distance du territoire iranien d'où la décision de l'état-major des forces armées de choisir "Zolfaqar".

Selon les commandants du CGRI, Zolfdaqar a une marge de manœuvre de 10 mètres pour une portée moyenne de 750 kilomètres. C'est un engin furtif qui survole la terre à basse altitude. C'est un prototype qui rivalise avec les missiles de croisière. Ceci dit, Zolfaqar est l'un des missiles les moins complexes que contiennent les "silos balistiques iraniens".

Les cités balistiques de l'Iran abritent des "bijoux technologiques" comme "Sejil" ou encore " Imad", soit des engins dont les capacités de destruction sont nettement plus amples. 
 

Méga surprise

La rapidité avec laquelle la frappe iranienne s'est déroulée a pris de court les ennemis.

Dans les minutes suivant l'attaque, les officiers israéliens ont été incapables d'identifier le nombre ou encore le type des missiles. Certaines sources sionistes ont évoqué le tir de " 4 missiles Shahab 3 " contre Deir ez-Zor, mais les premières images diffusées par les médias iraniens ont montré qu'ils avaient tort. C'est dire à quel point les services de renseignement israéliens sont défaillants et poreux. 
Le message est donc très clair : la menace terroriste contre l'Iran est ripostée de la manière la plus ferme non pas à l'intérieur de l'Iran, mais hors des frontières nationales, là où les terroristes ont leur racine. Ce qui s'est produit dans la nuit de dimanche à lundi ne représente pas plus qu'un pour cent des capacités balistiques iraniennes.  

Avis donc à Riyad et à d'autres parrains régionaux du terrorisme : l'Iran n'attendra pas que le fléau le frappe de plein fouet sur son sol. La stratégie iranienne est un mélange de patience et de subtilité. Or, le double attentat du 7 juin fut la goutte qui a fait déborder le vase...   
 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV