Accusé d'avoir soutenu le terrorisme, le Qatar s'est vu imposer un embargo économico-politique. Voici que le pays se plaint auprès des Nations unies contre l’Arabie saoudite, Bahreïn, l’Égypte et les Émirats arabes unis.
Le ministre qatari des Affaires étrangères, Mohamed Ben Abderrahmane Al-Thani, a envoyé deux lettres au secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres et au Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, a écrit Russia Today.
La représentante permanente du Qatar auprès des Nations unies, Sheikha Alia Ahmed bin Saif Al Thani, a remis ces lettres lors des rencontres distinctes, à Antonio Guterres et au commissaire onusien.
La représentante du Qatar a remercié les Nations unies pour leur prise de position sans équivoque ainsi que le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme.
Certains pays arabes dont l’Arabie saoudite, les Émirats Arabes unis, Bahreïn, l'Égypte, le Yémen et la Mauritanie ont rompu leurs relations diplomatiques avec Doha accusant ce dernier de soutien au terrorisme.
Dans ce droit fil, le chef du bureau de presse du gouvernement, le Cheikh Seïf Ben Ahmed Al- Thani a affirmé que l’Égypte, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et Bahreïn avaient lancé des campagnes propagandistes pour ternir l’image de Doha.
Les sanctions se poursuivent depuis deux semaines et les pays qui en sont à l’origine n’ont encore rien présenté pour mettre fin à la crise, a-t-il précisé.