Le quotidien Rai al-Youm publié à Londres décrypte dans son édition du 8 juin les attentats de Téhéran et estime que l’Arabie saoudite pourrait être l’instigateur d’une prochaine « guerre sécuritaire ».
« On ignore si les événements survenus à Téhéran sont directement liés ou non aux déclarations du prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed Ben Salmane qui projetait une guerre en Iran », rapporte le journal.
« Il n’existe encore aucune preuve qui attesterait de la relation entre Daech et le royaume saoudien… Mais tous les deux ont des intérêts religieux communs en ciblant les lieux symboliques de l’Iran. Le wahhabisme est l’idéologie sur laquelle Daech est basé. »
Le double attentat de Téhéran du 7 juin présage non seulement une infiltration sécuritaire douteuse en Iran, mais aussi une future guerre dont les opérations-suicide seront l’arme fatale et qui embrasera les conflits interethniques. Il est probable que cette guerre soit l’œuvre de l’Arabie saoudite, moteur et principal soutien financier et logistique du terrorisme ; un plan machiavélique programmé sous la houlette des États-Unis.
La région du golfe Persique est métaphoriquement divisée en deux plaques tectoniques rigides en perpétuel frottement, l’une arabe et l’autre persane. Ceci dit, un séisme de haute magnitude ou une grande guerre pourrait éclater, les prémices de cette prémonition étant la crise diplomatique entre Doha et Riyad et bien avant, la guerre au Yémen, conclut Rai al-Youm.
L’avenir pourrait donc nous réserver de bien pires surprises.