Le nombre des blessés de la bousculade, samedi soir, à Turin s'est alourdit passant à un millier de personnes. Les médias parlent de 1000 blessés.
Les médias parlent de 1000 blessés se référant au bilan dénombré par la police italienne. Cinq personnes se trouvent dans un état grave, dont un enfant de sept ans.
La place San Carlo de Turin était samedi soir la scène d'une grande panique. Un incident à environ dix minutes avant la fin du match a provoqué un mouvement de panique parmi la foule de supporters qui a tenté de fuir en escaladant les barrières de confinement. La bousculade a ainsi fait un millier de blessés selon un nouveau bilan de la police italienne, dimanche 4 juin. Un premier bilan faisait état de 200 blessés.
La cause de l'incident reste encore indéterminée. Certains médias italiens évoquent l’explosion d’un pétard alors que d’autres parlent d’une alerte à la bombe lancée par des supporters. "Un enfant a jeté un pétard en disant que c’était une bombe", a assuré un témoin de la scène, au quotidien La Repubblica.
Ce climat de panique à l’idée d’avoir à faire face à d'éventuels attentats montre que les citoyens européens n’ont pas de confiance en leurs appareils de sécurité. La ville italienne de Turin a passé une terrible nuit, tout comme Londres en Grande-Bretagne où plusieurs actes terroristes ont provoqué la mort de sept personnes, seulement une dizaine de jours après l’attentat de Manchester et alors que le pays est en état d’alerte. Et si les citoyens européens vivent dans la panique de la terreur, à qui est la faute ? Certes, à leurs hommes d'Etat qui, faisant preuve souvent de suivisme aveugle envers les États-Unis, s'engagent dans des aventures guerrières qui embrasent et le Moyen-Orient et à terme, l'Europe elle-même.